Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Carnet de voyage en mer ionienne

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
Et tous les Cotébiens qui ont suivi son sillage…

Départ de Vounaki dès le lundi matin,
les deux bateaux d’hommes* et de vivres pleins.
On file vers Nidri sur l’île de Levkas,
Puis, sans voir Onassis, on double Skorpios.
Cap sur Maganissi
où nous passons notre première nuit.
Premier contact avec les tavernas :
on dévore fêta, moussaka, païdakios ,
paximädia , éliès , octopussy
très arrosés d’Ouzo ou bien d’asprocrassi .
La table grecque est riche et les vins enivrants…

Mardi on part vers d’autres aventures.
Comme chaque matin, mer belle et petit vent.
La mer est truffée d’îles dont nous sommes les rois !
Halte à Formikoula,
minuscule rocher perdu en thalassa .
Régate improvisée que le Loup a gagnée :
(Oui, on s’est fait gratter !)
Cap plein ouest, nuit douce à Sivota,
Où le surf et la planche ont leurs habitués.

Au matin, mercredi on verra les dauphins
qui jouent avec les vagues et nous saluent de loin…
Point de phoques qui sont pourtant ici chez eux !
On s’en va débarquer à Fiskardo,
seule ville épargnée par le tremblement de terre de 1953.
Authentique et très beau.

Jeudi, on longe Ithaque : qui ne la connaît pas ?
Pénélope y régna,
nouant et dénouant les fils de son ouvrage
en attendant son roi :
Ulysse, le rusé dans son cheval à Troie.
On cherche les sirènes qui l’ont ensorcelé.
Bien inutile peine : elles sont toutes à bord,
et laissent à l’astre chaud le soin de les cuivrer !

Quelques uns traversent l’île en randonnée
quand d’autres par la mer contournent par le sud
et les prennent au passage
profitant à loisir des mouvants paysages.

Baignades, marche à pied, grillades et vin rosé
offrent à chacun de nous le plaisir espéré…
La mer est douce et belle
et le vent point rebelle : alors on se repose !

Vendredi nous passons au large d’Atoko
pour filer vers l’ île de Kalamos
où nous attend une curiosité :
village où nul n’habite, veillé par deux moulins,
Port Leone, malade, fut vite abandonné
et jamais reconstruit.
Dans l’anse bleu azur, accrochés au bouchon
Bercés, tranquilles, nous dormons.

Samedi a sonné l’heure du retour :
Il ne fut plus question alors de grands détours !

Dimanche a ramené chacun dans son village,
heureux comme un Ulysse à la fin du voyage…

Mais moi je garde au cœur Kioni, la douce parfumée,
perle fine d’Ithaque en son écrin de Méditerranée.
Eucalyptus, jasmins, vieux oliviers
géraniums, citronniers :
partout on les devine.
Ils disent la chaleur, ils soufflent la beauté,
Ils nous donnent envie de rester !


== Pour les impressions de voyage, Marc Limouse - Florence Limouse, pour le texte ==

Les commentaires sont fermés.